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Le P.A. M.A.C. 50

Le coin du collectionneur  

 

HISTORIQUE.

Comme son appellation réglementaire ne l’indique pas, il s’agit en réalité d’un pistolet semi automatique car ne tirant pas en rafale.

A la fin du second conflit mondial les armées françaises étaient équipées de P.A.  S.A.C.M. 1935 A (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques), M.A.S. 1935 S et S.A.G.EM. 1935 S M1 (Société d’Applications Générales d’Électricité et de Mécanique) d’un calibre de 7,65 mm L (Long) calibre qui équipait aussi le P.M. (Pistolet Mitrailleur) M.A.S. 1938. Ce calibre, péchant par sa faiblesse, il fallut donc trouver une arme, de préférence de fabrication française digne de lui succéder avec une munition ayant apporté ses preuves, la 9 mm P (Parabellum) à l’image des trop célèbres P 08 et P 38 du 3ème Reich. Il faut savoir que ces deux pistolets, mais aussi les non moins célèbres Colt .45 (11,43 mm) U.S. 1911 et 1911 A1 ont continué à rendre d’éminents services à nos troupes, les uns comme prises de guerre et dommages de guerre et l’autre livré par nos alliés, durant la guerre d’Indochine et une partie de la guerre d’Algérie. Sachant, aussi, que les P 08 et P 38 ont continué à être utilisés, plus tard, dans la gendarmerie et certaines C.R.S.

Donc, une étude fut menée par la M.A.S. (Manufacture d’Armes de Saint Étienne) et après des tests comparatifs avec plusieurs armes ce fut le modèle de la M.A.S. qui sera adopté sous l’appellation de : pistolet automatique de 9 mm modèle 1950.

Néanmoins, il fallut apporter quelques modifications et ce fut la M.A.C. qui les effectua entre 1951 et 1953 et elle fut ainsi chargée de sa fabrication. Elle produisit environ 222 000 PA entre 1953 et 1963. Quant à la M.A.S. elle reprit la fabrication et en produisit quelques 120 000 exemplaires entre fin 1963 et 1978, année d’arrêt de la production.

A l’origine, ces armes étaient livrées dans une boite en carton contenant deux chargeurs, une baguette de nettoyage en cuivre et un guide technique. Mais cette méthode n’étant pas fiable, on remplaça le carton par du plastique et cette boite avait, en son centre, un trou permettant de passer un câble ou une tige de sécurité dans le pontet que l’on pouvait ainsi enfermer dans une armoire forte ou tout autre endroit sécurisé.

 

RENSEIGNEMENTS NUMERIQUES.

Longueur de l'arme:  195 mm

Longueur du canon:  111 mm

Longueur de la ligne de mire: 155 mm

Longueur de l'arme: 195 mm

Longueur du canon: 111 mm

Hauteur:  135 mm

Poids à vide:  0,860 kg

Poids chargé: 1,047 kg

Contenance du magasin: 9 cartouches

Calibre: 9 mm

Munition: 9 x 19 dite 9 Parabellum

Rayures: 4 à gauche au pas de 270 mm

Vitesse initiale (Vo):  315 m/s

Vitesse pratique de tir: 18 coups/min

Portée pratique: 50 m

Pénétration: 15 cm de sapin à 25 m

CARACTERISTIQUES GENERALES.

Classification:     arme de poing

Subdivision:        pistolet automatique

Utilisation:          combat rapproché

Canon:                rayé, chambre pour étui cylindrique

Système moteur: arme semi automatique, action directe de la veine gazeuse sur la culasse, court recul du canon, tir en simple action uniquement.

Système de fermeture:  culasse calée à verrou fixe

Alimentation: chargement simple par chargeur amovible à pile unique,  indépendant de l'arme, introduction directe.

Système de détente: par détente, barrette et gâchette, mécanisme à séparateur

Système de percussion: percussion circulaire, percuteur appuyé, marteau apparent, armé culasse fermée

Extraction: extracteur à action normale, axé et poussé par un ressort

Éjection:  éjecteur projetant, fixe, porté par le support de mécanisme (platine)

Sécurités:  au verrouillage par séparateur

Sûretés:     automatiques: sûreté de chargeur, rebondissement du marteau non automatiques: cran de sûreté du marteau, levier de sûreté

Appareils de pointage:  cran de mire usiné dans la carcasse et guidon sur embase

Accessoires à la puissance de feu: arrêt du tir culasse ouverte en fin de chargeur, indicateur de chargement, platine amovible

Marquages: sur la face droite (modèle, munition, et n°), sur la face gauche (fabricant)  indication du modèle (1950) sous la semelle du chargeur

Finition: phosphatée

LA COMPOSITION DU TABLEAU D’U.C. (UNITE COLLECTIVE).

 

 

L’ENTRETIEN ET LA VERIFICATION.

 

  

Collections d’effets d’équipements en cuir TTA (TouTes Armes) et en toile pour TAP (Troupes Aéro-Portées) communément appelées «brelages».

 

Les différents types d’étuis pour le pistolet.

1) Cuirs modèle 48 GT1 - 2) modèle 48 GT2  passant cuir commun aux deux modèles.3 et 4) Toiles modèle 50/53  pochette porte chargeurs commune aux deux modèles.5) Toile polyamide double pli 370 (modèle F1) - 6) plastique blanc 48 GT1 pour prise d’armes (existe aussi en modèle GT2).

 

 

L’INSTRUCTION.

Le pistolet didactique.

Il s’agit d’une arme rebutée à la réception après contrôle. 

Astucieusement découpée à des endroits bien précis, elle permet d’assimiler le fonctionnement des mécanismes internes en la manipulant et est beaucoup plus compréhensible qu’une lecture ou des images sur un document technique.

 

 

 

 

 

 

LES SECURITES:

Sécurité au verrouillage.

  

 

Sécurité de chargement.

 

 

Sécurité de chargeur.

 

Le pistolet d’instruction du tir modèle F1.

 

Le pistolet lumineux permettait, à faible coût, l’instruction du tir avant d’utiliser l’arme de dotation. Économie de temps, le champ de tir n’étant pas toujours dans l’enceinte du casernement, et de munitions. D’un même poids, son utilisation pour le tir en salle ou en chambrée était apprécié, tant des instructeurs que des élèves. Une cible étant installée sur un mur, lors du départ du coup, un faisceau lumineux indiquait l’impact.

 

 

La découpe d’un canon montre la chambre et les rayures. Sur un autre canon on remarque plus qu’une bague, un gonflement. Ceci est dû à un mauvais entretien ou à une non inspection du canon avant le tir, présence d’un corps étranger.

 

  

 

Les cibles

 

 

La documentation

 

 

 

L’étui de tradition modèle 48 GT1 ou GT2.

En cuir rouge pour Spahis et Sahariens.

  

 

 

Modèle 48 GT 2

L’auteur, au retour d’Algérie, affecté en Allemagne au 3ème Régiment de Spahis (ex Algériens) portant l’étui de tradition modèle 48 GT 1 près d’une alouette II allemande.

Major Alain TOMEÏ

Pour lire la suite du travail de mémoire cliquez sur ce lien

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